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Barbe Fleurie ou En quête d’ancètres jusqu’au bout du bout
Article mis en ligne le 18 juin 2023

par jpbielmann

Introduction

Cette aventure généalogique commença pendant le confinement des mois de mars et d’avril 2020. Consigné, devrais-je dire cloitré chez moi, tenu éloigné des dépôts d’archives et des bibliothèques, désespéré, je fulminais et je furetais dans de vieilles recherches généalogiques arrêtées il y a bien longtemps quand j’avais quitté la Haute-Marne pour rejoindre Lyon. Je classais de vieux papiers. Je parcourais des documents amassés dans de vieilles boîtes d’archives dans l’optique d’une lecture qui n’aurait pu jamais advenir. Là ! Oh surprise ! Un nom attira mon attention : Louise FAGOTIN. Cette ancêtre à la treizième génération portait un patronyme repris dans les généalogies dressées en son temps par un érudit haut-marnais, le baron Édouard Étienne Arthur De L’HORME (1871-1945). Le bonhomme, capitaine d’infanterie et Croix de guerre, avait rédigé 2702 notices historiques manuscrites sur des familles de notables principalement de son département. Elles sont aujourd’hui rassemblées en dix volumes déposés aux Archives Départementales de la Haute-Marne et, par chance, elles ont été numérisées et mises à disposition du public sur un CD-Rom ou via internet. Bref, on peut voyager immobile. Quelle époque ! L’aventure commençait. Une question me traversa instantanément l’esprit : pouvait-on établir un ou des liens entre Louise FAGOTIN et les généalogies établies par l’érudit ?

En quelques heures, Eurêka ! Bingo ! La connexion s’établissait. Louise FAGOTIN surgissait comme une héritière des FAGOTIN, une famille de notables chaumontais connue depuis le XVe siècle. Ensuite, les ascendances s’emboitaient les unes après les autres. J’avais l’impression de « surfer » parmi les généalogies du Baron De L’Horme comme on « surfe » de nos jours entre les pages des sites internet. L’histoire familiale égrenait bientôt les décennies puis les siècles. Les liens familiaux établis nous rattachaient à quelques-uns des lignages les plus prestigieux de la Champagne et de la Bourgogne. Arrivé au bout du bout des filiations de l’érudit haut-marnais, je poursuivais au-delà en compulsant les livres et les articles mis en ligne. La richesse du site de la Bibliothèque nationale de France combinée à la puissance de books.google.fr m’offrait des possibilités gigantesques d’investigations. J’accrochais bientôt des filiations qui nous plongeaient au cœur du Moyen-Age. Et puis des généalogies archiconnues m’éblouissaient. Et puis Charlemagne jaillissait avec sa barbe fleurie et l’épée brandie ! Graal de tous les chercheurs en filiations, ce personnage d’une envergure exceptionnelle fait rêver. Statistiquement, « le père de l’Europe » est l’ancêtre de neuf français sur dix. Bref, il était à coup sûr notre ancêtre. Encore fallait-il le prouver ! Je l’avais fait ! Je l’avais fait ! Je l’avais fait ! En quelques jours, je l’avais fait ! Tout content de ma trouvaille, je sautais alors comme un cabri. Mais voilà, ma belle construction s’écroula en un instant… La réouverture des portes des archives et des bibliothèques grâce à deux piqures de vaccin laissa passer un souffle de vérification qui emporta tout. Mon arbre généalogique s’effondra tel un château de carte.

Passer un petit temps de déception marqué par soixante pages d’écriture serrée transformées en allume-feu en un clin d’œil, surtout piqué au vif, je me jetais à corps perdu dans la quête d’une ascendance carolingienne. Après tout, d’origine européenne sur au moins treize générations, il n’y avait aucune raison pour que j’en sois écarté. Les statistiques parlaient en ma faveur. Une chose était sûre, toutes les filiations devaient désormais être attestées par des sources vérifiables et vérifiées. Il était hors de question de subir une nouvelle désillusion. De fait, je me jurais d’écarter toutes les ascendances incertaines aussi prestigieuses soient-elles.

L’aventure recommençait. La quête commençait…

Je vous propose de découvrir le résultat de cette quête car du bon sang bleu coule bien dans nos veines. Certes, le sang rouge de huit générations de citoyens régicides a tout submergé. Mais, quand même, il doit bien rester quelques gouttes du sang de ces glorieux princes et même une goutte de celui de ce bon vieux Charlemagne. Notre Graal ! J’ai réussi vaille que vaille à remonter un premier lignage puis les lignages de ses prédécesseurs sans céder aux sirènes des filiations proposées sur internet. À chaque génération, j’ai confronté entre elles les sources archivistiques et bibliographiques et abandonné les parentés douteuses ou mal établies pour dresser une généalogie fiable. Le résultat est surprenant avec ses filiations en zig-zag. D’autres certainement plus directes existent. Mais je ne les ai pas trouvées ! Quand on en est là, pourquoi s’arrêter ? Jusqu’où peut-on aller dans la recherche des ancêtres ? Je ne réponds pas à cette dernière question mais je vous donne les pistes d’une nouvelle quête.

Bonne lecture

Noms de familles cités : Barbelin, De Bauffremont, Beaupoil, De Bourbonne, De Bourlemont, Briet, Briot, De Brotte, Du Châtelet, De Choiseul, Clivier, Courtier, Daudie, De Dreux, Drouin, D’Epinal, Fagotin, Florentin, Galandot, Hebert, De Joinville, Julliot ou Juillet, Magnan, De La Marche, Martin, Du Mayn ou Du Muyn, Picart, Pietrequin, Poupart, De Reynel, De Romain, Rougelin, De Saulxures, De Serocourt, Simon, Simony, Tabouret ou Thabouret, Thomassin, Vautring, De Vignory, Violette, Vougny…

Noms de lieu cités (France) : Aigremont, Andelot, Bulgnéville, Chaumont, Choiseul, Frebécourt, Germiny, Joinville, Juzennecourt, Maisoncelles, Mureau, Serocourt, Vignes-la-Côte, Vignory, Wassy…

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